Monday, July 02, 2018

ANARCHIE!


La grève menée par le syndicat UNSA-ICNA et une poignée d’enculés de contrôleurs aériens d’Aix-en-Provence, vient de foutre en l’air mes cinq jours de vacances prévues en Sicile. La semaine dernière, ils avaient déjà pourri mon retour du salon du livre de St Maur en Poche. Je ne vais pas me plaindre, je vais rester chez moi à Vence et je reconnais qu’il y a pire comme endroit pour passer les cinq prochains jours. J’en profiterai pour faire quelques travaux d’entretien de ma maison. Je reconnais aussi que les nuisances de ces grévistes sur mon boulot ou mes vacances sont moins pénalisantes que sur le sort des gens que j’ai vus au bord de la crise de nerf dans les aéroports à la suite de leurs vols annulés, des enfants en pleurs, des parents angoissés à l’idée de perdre leur boulot, un chirurgien dépité qui devait opérer le lendemain, des touristes complètement désemparés, des étrangers à la rue, des petites gens effondrés de voir leurs vacances qu’ils avaient gagnées au terme d’un an d’économie réduites à néant... Ils doivent kiffer grave ces quelques frustrés de la tour de contrôle payés à regarder les autres partir en voyage. Ce sont eux les rois de la piste ! Non seulement ils régulent le trafic aérien, mais ils font la pluie et le beau temps en France. Ils font chier le peuple face aux ricanements des politicards qui n’en ont rien à foutre (jamais t’envoies l’armée Macron ?), à l’indifférence des riches qui sur leurs yachts ne sont pas concernés et à celle des médias plus préoccupés par le foot, le cyclisme et la météo. Depuis le début de l’année, les cons-trôleurs aériens d’Aix ont fait annuler 5000 vols et pris en otages 784 000 passagers pour exiger quelques avantages sociaux. En toute impunité. Et si on décidait un jour, nous les passagers aériens, que l’on considère comme du bétail, de prendre en otage les familles de ces minables assis dans leur tour de contrôle à la con afin d’exiger que sur leurs propres deniers  ils nous payent en guise de dédommagement une semaine de vacances à Bora Bora? Juste ça. En tout impunité bien sûr. 
Allez, vive le crime et l'anarchie!