O.C.BLUES

Sortie de l'album de O.C. BLUES, intitulé
"I'm laid back".
Sept musicos frenchies tombés dans la potion magique de la musique noire américaine nous envoûtent aujourd'hui avec 11 compos originales et une reprise "A change is gonna come".
Que du bonheur et des tubes calibrés pour danser, allumer son briquet, emballer ou siroter un bourbon. Une musique universelle made by the best fuckin' French blues band in the world.
Ce sont aussi des copains qui m'ont fait l'honneur d'être leur parolier sur ce coup, in English of course, puisque chanter en français Ooh yeah, baby, I got the blues, ça craint.
Pour les écouter il y a le CD, pour les voir il y a les concerts et pour en savoir plus, il y a le site:
www.ocblues.com

Marion dans Le Monde

Le Monde consacre une pleine page à Marion Mazauric, mon éditrice, pardon "THE" éditrice à la tête du Diable Vauvert.
Déjà la photo, j'adore. En pleines ère, air et aires antitabac, Marion affiche son anticonformisme. Cela me rappelle ce que disait Brad Spencer dans Le dernier testament: " Il suffit qu'on vante les mérites d'une eau minérale et qu'on mette une tête de mort sur les paquets de clopes pour que je me mette à boire et à fumer. Je traque le truc différent, unique..." Dans l'interview, ce qui me plaît c'est "Stephen King est un des grands écrivains du XXème siècle". Et dans le portrait, c'est le côté écolo tendance tauromachie qui me botte. Le yin et le yang. Quant à la dernière phrase de l'article ("Il ne lui manque plus qu'un best-seller"), elle augure d'un prochain portrait où l'on verra Marion poser dans une Ferrari devant un radar automatique.

MIAMI VICE

Avez-vous déjà participé à une
fusillade urbaine?
Avez-vous déjà été soufflé par une explosion?


Avez vous déjà succombé au charme de la maîtresse froide et fragile d'un trafiquant de drogue colombien plus dangereux que sa came?

Si c'est non, Michael Mann vous fait la totale dans "Miami Vice". Un polar noir pur qui repousse les limites du genre comme Spielberg l'avait fait pour le film de guerre dans la première demi-heure de "Il faut sauver le soldat Ryan". A voir illico avec son gilet pare-balles.

Est-ce que le monde a besoin de Superman?

La question est posée par le film.

Question subsidiaire: est-ce que le monde mérite d'être sauvé?

Le problème est que le sauveur existe par rapport à la menace qu'il a souvent lui-même suscitée involontairement. Lex Luthor n'existe que parce que Superman existe.

Une chose est sûre, le cinéma a besoin de celui que Bill dans "Kill Bill" considère comme le seul vrai superhéros. Et les superhéros ont besoin de Bryan Singer. Il suffit de voir la scène dans laquelle Superman arrête les balles pour s'en convaincre.

Pour la question subsidiaire, je n'ai pas encore la réponse. Nathan Love non plus.