CARNET DE TOURNEE
Le lendemain, déjeuner VIP au Boeuf sur le toit organisé par le magazine Planet vins & spiritueux. Accueil chaleureux par la charmante Olivia et le distingué Thibault Reichell qui me fait penser à Liam Neeson. Normal, le déjeuner réunit des people, comme on dit à la télé. Je discute géopolitique avec Nilda Fernandez, je me marre aux côtés d'Yves Lecoq dont le timbre vocal est plus chiraquien que jamais, je parle voyages avec un Alexandre Debanne passionné de Corse et d'Australie, et j'écarquille les yeux sur une Mathilda May toujours aussi belle. Après avoir été cuisinés par Thomas Gueller, nous passons à table où les plats se succèdent, plus raffinés les uns que les autres, arrosés de vins d'Alsace plus millésimés les uns que les autres. Mes papilles habituées au café et au Coca sont déboussolées et je ne sais pas si j'arriverai à retrouver le chemin de l'aéroport.
Le lendemain, je débarque sur les Quais du Polar à Lyon. Anne, mon attachée de presse, aussi indispensable et efficace que le zen et les arts martiaux le sont à Nathan Love, m'y attend. Elle m'a préparé le terrain des hostilités. Sonia, Anne-Sophie et Christiane assurent mes arrières sur le stand de la librairie Mise en Page avec leur ferveur et leur niaque indestructibles. Je rallie mes collègues de boulot: Grégoire Hervier, sosie de Jake Gyllenhaal venu dédicacer son saignant Scream test, Catherine Fradier, fée du thriller griffée RAID venue baptiser son Camino 999, Peter James, star aussi flegmatique que sympathique dont la tournée mondiale de La mort leur va si bien passe heureusement par Lyon... Côté lecteurs, j'ai le plaisir d'essuyer le raid de Raven et de ses Readers, de revoir Nicolas Trenti avec sa bande de Polars Pourpres, de mettre un visage sur le mystérieux Pampa et de mitrailler des dédicaces à une floppée d'aficonados. Samedi soir, je participe à un débat sur le thème "Qui a peur du jeune polar français?" animé par Christine Ferniot qui saura habilement faire ressortir les points communs entre Catherine, Grégoire et moi, à savoir l'influence du septième art, l'énorme travail de préparation en amont de l'écriture, l'importance accordée à l'intrigue, aux mots qui font mouche et aux émotions fortes.
Retour à Vence dimanche soir et au roman en cours. Cela fait dix jours que mon héroïne se trouve dans une très très très mauvaise posture et elle frise la crampe. Il est temps de reprendre l'ordinateur pour lui donner une occasion de s'en sortir.
4 Comments:
bonjour,
ce fut un plaisir de vous saluer, dommage que je n 'ai point encore lu la dernière arme (j'attends la critique de la belle mère :)),nous aurions pu peut être en discuter un peu .
Mais c'est pas évident de discuter avec un auteur qu'on admire surtout quand votre fils de trois ans n'arrete pas de vous tirer par la manche....( j aurais du les laisser à la maison...
Ce fut finalement plus facile de converser avec robert crais et john connolly qui sont d'ailleurs tous deux tres sympa (ils m'ont meme donné un CD :)
une mention spéciale aux organisateurs du quai du polar qui enfin, devient assez conviviale, bien qu'on reste loin de "sang d'encre à vienne" (chauvinisme quand tu nous tiens)
voili voilou, encore merci pour vos livres votre sympathie (not for the devil)
je laisse la dernière arme sur les marches d'escalier à portée de main, je la laisse viellir comme un bon côte rotie, mais pas trop.
faudrait pas que la belle doche me raconte l'histoire, un accident est si vite arrivé.....
PS
mazette c'est un emploi du temps ministériel, bon courage à vous
oh punaise de bois mort....
je me relis et je comprends que
1 les deux ricains sont plus sympa et gentil que vous
2 j'aime pas ma famille
3 on dit une cote rotie
4 c'est surement pour cela que je bosse dans le chiffres
5 je me court circuite je m'autoanalyse et je reviens
A+
Sans oublier le message subliminal pour inciter à écouter les Stones!
A+
il va oser oh nonnnnnn
et
si
"please to meet you"
sur ce je monte sur ma cloche rdv à rome
A+
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