Friday, March 09, 2007
Tout ce que j'aime est dans ce film. Du spectacle hollywoodien au service d'un scénar en béton, ferraillé avec du concret, dosé dans les règles de l'art et coulé pour durer. Et un axe thématique fort: pour que les diamants brillent sur les peaux blanches, il faut que le sang coule sur les peaux noires. Edward Zwick qui avait déja réalisé de bons films vient de signer un chef-d'oeuvre. Grâce à se mise en scène hallucinante (je ne suis pas encore revenu de l'attaque de Freetown), grâce au scénar de Charles Leavitt qui multiplie les enjeux dramatiques sur fond d'une actualité qu'il n'est pas inutile de rappeler (200 000 enfants soldats en Afrique), grâce à ses acteurs (Di Caprio plus noir que jamais, Djimon Hounsou plus hiératique que jamais, Jennifer Connelly plus belle que jamais), grâce à sa musique (composée par un James Newton Howard qui venait de nous faire fondre avec la b.o. de "La jeune fille de l'eau"), grâce aux sueurs froides, aux ongles plantés dans les accoudoirs, aux larmes versées. Il paraît que "Blood diamond" n'aurait pas cartonné au box office. Normal, il nous en dit moins sur la nature humaine qui préfère bouffer du pop corn devant un Pirate des Caraïbes adapté d'une attraction à Disneyworld que de se couper l'appêtit devant un film pour adultes. Tout ce que j'aime est dans ce film donc, car c'est tout ce j'aime mettre dans mes romans. Edward, si tu lis ce blog, "La dernière arme" est pour toi.
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