Wednesday, July 27, 2016
Le Mal islamique frappe au-delà du champ de bataille, dans
nos rues, sur les terrasses de cafés, dans les salles de concert, sur la Baie
des Anges, dans les églises, bientôt dans nos chambres à coucher. Les cibles
sont toujours les mêmes : des innocents, des gens heureux, des familles,
des êtres désarmés, des enfants, des vieillards. Les réactions elles aussi sont
toujours les mêmes : le chagrin et la colère, les condoléances et la
compassion. Les bien-pensants exhortent à ne pas faire d’amalgame, comme si on
s’était soucié pendant la Seconde Guerre Mondiale de ne pas mettre tous les
nazis dans le même sac.
Cette drôle de Troisième Guerre mondiale qui a commencé
depuis qu’un obscur Califat baptisé EIIL, Daech ou Daesh, l’a déclarée à tous
ceux qui ne lui prêtent pas allégeance, contraint notre civilisation à muter.
Deux modèles s’offrent à nous.
Le premier est celui de la peur. On compose avec le
terrorisme en espérant que la prochaine attaque ne nous touchera pas. On
brandit nos drapeaux, notre héritage culturel, notre ersatz de démocratie, et
on serre les fesses. La population se divise, la xénophobie se propage, les
extrémismes prospèrent, le désordre s’installe.
Le second modèle est celui d’une société sous haute
surveillance, ultra sécurisée, de type totalitaire, une version moderne de
« 1984 ». On multiplie les patrouilles, les caméras, les fouilles,
les barrages, les portiques de sécurité, les arrestations, les purges. A
l’extérieur, on bombarde gentiment Daech, en sachant que chaque attaque rend
cet Etat plus fort et plus déterminé, telle une entité monstrueuse se
nourrissant du feu de l’ennemi.
Ces deux modèles que nous proposent nos politiciens ont leurs défauts et leurs avantages. Mais
ils ne mènent pas au bonheur.
Existe-t-il une troisième voie ? Si l’on s’en
réfère à la notion d’engagement prôné par Sun Tzu dans « L’Art de la
guerre » : Ceux qui possèdent les vrais principes de l’art
militaire ne s’y prennent pas à deux fois. Dès la première campagne tout est
fini. A cette condition, vous ménagerez la vie de vos soldats, vous
affermirez votre pays, vous augmenterez la splendeur et la gloire de l’Etat, et
le prince ainsi que ses sujets vous seront redevables de la douce tranquillité
dans laquelle ils couleront désormais leurs jours . Le célèbre général
chinois concluait : « L’essentiel est dans la victoire et non dans
les opérations prolongées ».
Hollande a dit que la guerre serait longue. Donc ce n’est
pas gagné. Notre président devrait peut-être lire « L’art de la
guerre ».
En 1945, le président Harry Truman a employé l’arme
nucléaire pour mettre un terme à la Seconde Guerre mondiale. A Hiroshima et à
Nagasaki, les populations étaient innocentes. A Raqqa, ce n’est pas le cas. Une
bombe lâchée sur Daech réduirait le Mal à néant. Inutile de recourir à la
dissuasion, ces gens-là n’ont pas peur de la mort. Les exterminer comblerait
même leurs vœux. A la différence d’al-Qaida, la cible est circonscrite.
Profitons-en. L’arme nucléaire détruira les racines du Mal qui nourrit les
fantasmes pervers des esprits malléables et qui colle une idéologie à la haine,
aux frustrations, à la bêtise humaines. Atomiser Daech nous ôterait également
du doute proche de la certitude que ce foyer du terrorisme mondial sert les
intérêts de ceux qui nous gouvernent.
Nuke Daesh !
Le droit au bonheur qu’on nous
interdit aujourd’hui est à cette condition.
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