Tuesday, April 29, 2008

AUX SAMOURAÏS DE L'EDITION



Un écrivain écrit seul, mais il ne vend pas seul. Sinon, il n'y aurait que sa boulangère qui parlerait de lui et il ne dédicacerait ses livres qu'aux membres de sa famille, voire à quelques amis compatissants. Quand il remet son bébé à l'éditeur, l'auteur perd le contrôle du nouveau-né et de son destin. L'éditeur transforme le tapuscrit photocopié et relié chez Copy Center (ou le fichier.doc joint en e-mail) en objet d'art et en produit de consommation. Aux commandes de la machine de guerre (il en faut une pour faire une percée sur les linéaires convoités des librairies), deux personnes oeuvrent avec courage et abnégation: l'attachée de presse et le responsable des relations avec les libraires. Sans eux, personne ne parle de l'ouvrage sur lequel vous avez sué pendant deux ans, et personne ne le voit. Cette chronique témoigne donc de ma reconnaissance envers le travail formidable accompli par Anne et Florent, mes samouraïs du Diable Vauvert.
Ainsi, dans le Ciné Live de ce mois-ci, non seulement vous trouverez une interview exclusive de Steven Spielberg qui nous rappelle où sont les vraies valeurs (entre autres, qu'un bon film est un don des Dieux et que la vraie pression c'est de bien élever ses enfants), mais aussi une critique de "Couverture dangereuse" par Xavier Leherpeur himself.
Ainsi aussi, ce vendredi 2 mai, je dédicacerai à la librairie Decitre de Chambéry et le lendemain chez Decitre à Lyon Part-Dieu( voir le programme des dédicaces dans la marge).
Merci à vous deux, Anne et Florent.

Thursday, April 24, 2008

L'ART DE FAIRE PEUR



Je travaille actuellement sur les techniques narratives qui déclenchent la peur et qui me sont nécessaires à la narration du roman que je suis en train d'écrire. Le cinéma dispose de toute une rhétorique inventée par Browning, Hitchcock, Polanski, Carpenter, Romero, Raimi, Argento, Friedkin, Nakata, Shyamalan, Fincher, Balaguero, véritables académiciens de l’horreur. En littérature, l’affaire est moins aisée. L’écrivain ne possède pas l’image et surtout le son, devenu le levier majeur du cinéma horrifique. Impossible de faire « Bouhh ! » dans un roman. Il faut donc jouer sur d’autres rouages ciselés par des auteurs comme Poe, Lovecraft ou Stephen King (lisez son « Danse Macabre »). Et surtout en inventer d’autres. La principale technique est la suggestion qui doit pousser le lecteur à imaginer l’inimaginable. Efficace, ce procédé littéraire sera repris au cinéma avec le hors champs dont Hideo Nakata et Jaume Balaguero sont passés maîtres.
Féru d’horreur et admirateur de Balaguero, il m’était donc impossible de ne pas vous parler de « [REC] », son nouveau film co-réalisé avec Paco Plaza. Dans sa quête de l’effroi, le plus talentueux des réalisateurs européens actuels a poussé le frisson encore plus loin. Tout avait commencé avec « La secte sans nom », le film le plus flippant de tous les temps. Balaguero mettait nos nerfs à rude épreuve en nous faisant perdre nos repères et en nous enfermant dans son univers maléfique tapissé d’obscurité et habité par la démence. Il y reprenait à son compte l’effroyable technique qu’Adrian Lyne avait utilisée dans « L’échelle de Jacob », en insérant de façon subliminale ses fameux flashs épileptiques où l’on voyait des enfants agités dans tous les sens, et qui deviendront la Balaguero’s touch. La dernière scène de « La secte sans nom » dépassait en intensité celle de « Répulsion » de Polanski qui pour moi détenait jusqu’alors le record de l’effroi. On se souviendra ensuite de « Darkness », où rarement la peur du noir et la contamination du réel par le mal n’auront été aussi bien exploitées. Viendra ensuite « Fragile » qui nous scotchera avec les apparitions traumatisantes de la mystérieuse fille mécanique. J’en ai encore froid dans le dos. Aujourd’hui, « [REC] » arrive et c’est monstrueux. Je vous conseille vivement d’y aller, en passant, si cela vous peut vous éclairer un peu dans cet univers bien sombre, par ma critique du film que j’ai rédigée pour
  • PHENIX MAG


  • Thursday, April 10, 2008

    MONGOL

    Je viens de voir "MONGOL" de Sergei Bodrov et je suis encore sous le choc. Je vous invite à vous y ruer au galop avant que les hordes d'amateurs de comédies à la française ne le balayent des salles. Bodrov a filmé avec génie le rêve de Genghis Khan. Mon rêve à moi, ce serait qu'il filme Kathy Khan dans une adaptation de "LEVIATOWN".



    J'ai rédigé une critique du film. Elle sera bientôt diffusée dans ma rubrique "LA DERNIERE TOILE" sur Phénix Mag. Pour la lire, cliquez
  • ici
  • ou sur le lien "Mon Mag".

    Et si vous ne savez pas quoi lire pendant ces vacances de Pâques, je vous suggère "LES TROTTOIRS DE MANHATTAN" de Jeffery Deaver, publié chez Calmann-lévy. Un bon thriller qui parle de cinéma.

    Wednesday, April 09, 2008

    KATHY ET GENGHIS

    Après l'épopée sanguinaire de Kathy Khan décrite dans "LEVIATOWN",voici celle de son illustre ancêtre Genghis Khan filmée dans "MONGOL" par Sergei Bodrov.




    A cette occasion et attendant de vous parler du film que je n'ai pas encore vu, voici le profil de ces deux guerriers géniaux et barbares, christiques et universels, qui dès leur plus jeune âge, devinrent des héros..



    KATHY KHAN

    Héroïne de Léviatown, Kathy Khan est une kunoichi (nom donné aux femmes ninja).
    Guerrière de l’ombre au physique de poupée, elle a été recrutée par Hugo Van Helsing pour chasser Léviathan. Cette mission se déroule en 2011. Kathy Khan a alors 18 ans.
    A l’heure où vous lisez ceci, Kathy Khan n’a encore que 15 ans.
    Née en Mongolie d’un père anglais et d’une mère mongole, descendante de Genghis Khan, elle a hérité du génie militaire de son aïeul qui fonda le plus vaste empire de tous les temps.
    Ses parents sont morts quand elle avait quatre ans. Elle a été recueillie par un yamabushi qui l’a durement formée au ninjutsu et au ninpo.
    Le ninjutsu englobe de nombreuses techniques martiales : le combat à mains nues, l’art du déplacement, du déguisement, de l’effraction, de l’illusion, de l’évasion, le maniement du bâton, du sabre, des armes de jet, des explosifs…
    Doctrine des ninjas, le ninpô développe l’endurance, la ruse, la patience, la persévérance et l’adaptabilité, endurcit le corps et l’esprit, apprend à anticiper le danger, à éviter l’affrontement direct, à ne pas se mettre en avant, mais plutôt à survivre et à privilégier sa mission.
    Kathy Khan pratique également le mikkyo, visant à renforcer l’esprit grâce à la méditation et au contrôle de son métabolisme.
    Malgré son apparence, elle est une redoutable machine à tuer.
    Avant d’être recrutée par Van Helsing dans "LEVIATOWN", elle été employée par les services secrets pour libérer un ingénieur américain en Irak et trois religieuses en Afghanistan.
    Hugo Van Helsing fait appel à elle pour une mission d’intrusion dans la Freedom Tower, car il sait que la spécialité des ninjas est d’infiltrer les citadelles, de briser les premières défenses et d’ouvrir les portes aux troupes.
    Kathy Khan est assistée de Miao, une assistante japonaise qui se fait passer parfois pour elle.
    Ses armes de prédilection sont le koshigatana, le sabre droit, plus court et plus léger que le ninjatô, et le kyotetsu-koge, poignard à 2 lames relié par une chaîne à une rondelle de métal.
    Règle numéro un : l’efficacité à n’importe quel prix.
    Signe particulier : déteste qu’on l’appelle par son prénom, car elle tient à son nom.


    GENGIS KHAN

    Temudjin est né en 1167 en Mongolie.
    A 9 ans il se fiance avec Börte, la femme de sa vie. Son père est empoisonné par les Tatars. A 14 ans, il épouse Börte. Celle-ci est enlevée par la tribu des Merkits qu’il écrase quelques mois plus tard avec l’appui des Djadjirats. Son premier fils naît après la libération de Börte. Humilié, prisonnier, évadé, traqué, capturé, enchaîné, encagé, à nouveau évadé, Temudjin mène une vie de nomade.
    A l’âge où Kathy Khan se lancera à l’assaut de la Freedom Tower, il rassemble les Mongols autour de lui avant d’être proclamé Khan. Guerrier redoutable, grand meneur d’hommes et fin stratège politique, sa renommée grandit en même temps que son territoire. A la tête d’une horde aussi rapide qu’habile, il s’assujettit la moitié de l’Eurasie au galop.
    A l’instar d’Alexandre le grand, il unit pour conquérir, s’allie avec les Chinois pour défaire les puissants Tatars. Grâce à sa maîtrise des éléments et de l’espace, à sa capacité de se fondre dans le paysage, à son art de la guerre éclair emprunté aux scythes, il terrasse tous ceux qui se trouvent à portée de flèches et sabres, des Naïmans aux Taïdjioutes.
    Au terme d’une série de guerres et d’alliances, il devient à 39 ans le seigneur des Mongols. Un conseil des chefs de clans lui donne le titre de « Genghis Khan ». Né d’une mère mongole souillée par un Merkit, barbare bâtard, fils errant d’un obscur chef de clan assassiné, Temudjin devient le « Chef Suprême » ou le « Souverain universel » selon les traductions, à la tête du plus vaste empire de tous les temps, s’étendant du Pacifique à la mer Caspienne.
    Un mythe est né. Une légende se prépare.
    Le premier empereur Mongol réforme la discipline et la tactique, élabore des techniques pour mener des sièges de places fortifiées. En 1211 il lance sa campagne de Chine contre la dynastie Jin. Au terme de victoires écrasantes, il déploie ses armées au-delà de la Grande Muraille, dévaste le nord de la Chine, conquiert la capitale Yanjing (Pékin).
    Il choisit son troisième fils Ögödei comme héritier et, sur son lit de mort, expose à son plus jeune fils Tului, sa stratégie pour balayer définitivement l’empire de Jin.
    Le lieu de sa sépulture est restée secrète car les témoins du cortège funéraire furent tués par l’escorte. La légende peut commencer.
    « De même qu’il n’y a qu’un dieu invisible dans le ciel, il n’y a qu’un maître sur la terre, c’est moi Genghis Khan ».

    Tuesday, April 01, 2008

    NATHAN LOVE IS BACK!



    Ça y est, on a repéré une trace de Nathan Love dans le Cyberspace. Il vient de s’exprimer sur son blog (http://nathanlove.over-blog.com/) pour la première fois depuis un an, date de la sortie de « La Dernière arme », deuxième roman dans lequel il est apparu.
    Nathan aurait été localisé sur une île de l’Océan Indien où il s’est retiré avec la ferme intention de ne plus se mêler du monde et encore moins de le sauver. Pourtant quelque chose d’indicible, d’invisible est en train de d’œuvrer sur tous les continents… Et comme tout est lié dans l’univers, comme toutes les choses et les êtres sont interdépendants, un jour, très proche, arrivera où Nathan Love sera lui aussi impliqué…
    Après « Le Dernier testament » et « La Dernière arme », le troisième roman avec Nathan Love est donc en cours d'écriture… En attendant vous pouvez cliquer sur le lien qui mène à son site et que j’ai intitulé « Mon Personnage ».