Friday, May 11, 2007

PAGE CULTURE DU WEEK-END






A Nice, il n'y a pas que des pléiades de vieux qui votent à droite, des gangs de mafieux qui passent l'arme à gauche et des cohortes de touristes au milieu. Il y a aussi des groupes de Metal. Pour ceux qui auraient les tympans bouchés par des flots de soupe déversés par les télés et les majors, il y a la troisième édition du Tomawok. Du Rock version Destop qui va transformer ce samedi 12 mai le Théâtre de Verdure en Théâtre de Metal. Plusieurs groupes vont se succéder sur scène à partir de 18 h (ouverture des portes à 17h) dont Sikh (à 22h) que vous ne verrez jamais à la télé où ils risqueraient d'exploser le brushings des animateurs. Soit sept heures musique à donf pour seulement 22 euros. Comme le hurle Kal, le charismatique chanteur de Sikh, « Take it all the way, ’cause you will stay ».

Coté bouquins, il faut lire d’urgence “Parano Express” de Josiane Balasko. C’est hilarant et haletant. Vous aurez fini le livre avant dimanche soir, c’est sûr. Si vous avez aimé « After hours», « The game » et « Nuit d’ivresse », vous aimerez « Parano express ». C’est bien écrit et ça va vite. Un blaireau hitchcockien tombe amoureux d’une bombe et met le doigt, à l’instar d’un Gary Grant de chez la mort aux trousses, dans un engrenage qui va le propulser aux quatre coins de Paris dans une intrigue échevelée, avec son lot de machinations, de tueurs, de rebondissements et de coups de théâtre. Comme d'hab chez Josy, il n'y a aucun tabou, on rit surtout et sur tout et on a même le plaisir (fait rare pour mériter d'être souligné) d'y rencontrer une femme âgée amoureuse. Pas besoin d’en dévoiler plus, ni de rappeler que Josiane Balasko n’a pas joué que dans des bons films. Elle en a aussi écrit. Bref, un auteur brillant, sur pellicule comme sur papier.

0 Comments:

Post a Comment

<< Home