DANS TA FACE!
J’interviens aujourd’hui à l’arrachée pour vous prévenir que trois météorites précieuses vous arrivent dessus. Impacts prévus dans l’hexagone en 2009. Trois chocs culturels qui ne laisseront pas indemnes ceux qui auront la chance de les prendre en pleine face.
Il s’agit ici de rock français, de cinéma chinois et de série américaine.
L’album de rock, vous pouvez déjà vous le procurer sur Internet, c’est celui de Speed Rock Machine, intitulé "Rebelle et fier". Leur premier, après des années de scène. Des compos originales, du rock, du vrai, avec des paroles en français, qui vous feront fredonner des mélodies accrocheuses dès la première écoute et chanter sous la douche « Face aux chacals je reste illégal », « Rock’n’roll man» ou « Tu me donnes envie ». Des textes en béton qui parlent d’amour et de rébellion, qui enfoncent les barrières avec fureur et défoncent les femmes avec amour, hurlent la haine des blaireaux et la défiance à l’égard des caciques corrompus (comparant nos politicard véreux à « des dictateurs mais sans les couilles ») . Et surtout un son, pur et rock, comme on avait perdu l’habitude d’en entendre en France depuis… euh… "antisocial" de Trust. Au chant et à l’harmonica, Jean Pa dont la vitalité pourrait résoudre à elle seule la crise énergétique et dont la voix fait passer les couinements des Star Académiciens pour des cris de souris. A la guitare, Danny Cash vous fait frissonner l’épiderme à coup de riffs et vous fouille les tripes avec la dextérité d’un serial killer armé d’un médiator. La batterie de Rodo et la basse de Phil complètent l’artillerie lourde qui est déployée pour vous mitrailler de bonheur. Bref, cette Machine à rock a de quoi faire passer nos rares jeunes pop-rockers français pour des tarlouzes de karaoké.
Speed Rock Machine nous ramène à la bonne époque de la puberté quand on usait nos vinyles de Deep Purple ou de ACDC sur nos chaines hi-fi. C’est bien simple, le disque trône sur ma pile de CD du moment, au-dessus de "black ice", "death magnetic", "motörizer". C’est sûr, il figurera sur la B.O. de mon prochain roman. Comme c’est bientôt Noël, le cadeau s’impose. Chanter « Brûler les croix, brûler les bannières, libre et sincère, rebelle et fier » autour du sapin, ça peut le faire !
Je cesse de vous gaver de verbiage pour vous laisser allez directement écouter ce dont je parle sur
Le film chinois , c’est "The battle of red cliff", le prochain John Woo qui est revenu à ses racines, comme le firent Paul Verhoeven (en Hollande) et Danny Boyle (en Grande-Bretagne) après leurs expériences américaines et au sommet de leur art. John Woo a adapté "Les chroniques des Trois royaumes" avec un budget colossal, le plus important de tous les temps pour un film chinois.
"The Battle of red cliff" est un film épique étourdissant où le génial hongkongais déploie son talent pour filmer des scènes de bataille comme on n’en avait jamais vu auparavant, même chez Kubrick, Scott ou Stone. Une épopée de plusieurs heures en deux parties (qui malheureusement risque de nous arriver en Europe, tronçonnée et réduite à un seul film) dont je parlerai plus abondamment sur
Quant à la série TV, il s’agit de "Fringe" conçue par J.J. Abrams, fertile créateur de "Lost", brillant réalisateur de "MI3" et producteur malin de "Cloverfield". "Fringe" marque une évolution incroyable dans l’univers des séries, reléguant ce que l’on connaît de ces dernières à des images d’archives. Les moyens sont colossaux, l’imagination débordante et l’interprétation impeccable (mention spéciale à Anna Torv, aux petits airs de Kate Blanchet croisée à une Renée Zellweger sans les minauderies).
Fringe se situe non pas aux frontières du réel, mais à celles de la science. Donc il y a une explication à tout. On y constate, entre autres révélations, que la police est devenue obsolète dans ce monde où le pouvoir a changé de main. Impossible de voir une série policière après ça. Quand je pense que "Julie Lescaut" continue d’être diffusée en France, je mesure l’écart… Bon je vous fais saliver en vous racontant les toutes premières minutes du premier épisode : Un avion de ligne en provenance d’Allemagne atterrit à l’aéroport de Boston. A l’intérieur, l’équipage et les passagers sont tous retrouvés morts...
Voici donc les trois prochains chocs culturels. Désolé, je n’ai rien à proposer d’équivalent dans le domaine littéraire. C’est peut-être pour cette raison, d’ailleurs, que je continue à écrire…
8 Comments:
Lê!
Cám ơn !
(Bon si c'est pas ça je recommence en français)
De rien Danny, mais je te préviens que mon vietnamien est limité à l'utilitaire du genre hoan cuoc (coup de pied circulaire) ou thoi son (coup de poing direct)! En tout cas merci pour ton gentil mail sur yahoo. Je n'ai fait qu'exprimer la vérité, celle qui vient du coeur. Votre album c'est tout simplement de la bombe. Pour résumer ça j'emprunterai un vers d'une de vos chansons: "Rock'n'roll, j'en veux encore".
Salut Philip,
J'ai adoré dévorer vos deux thrillers ayant pour personnage principal Nathan Love (personnage fascinant à travers lequel j'ai découvert le zen). Chapeau. Je suis fan de la plume, tout en légéreté dans la description universelle et humaine et prenant du poids dans la description des scenes d'action.
Le troisième est pour quand?
Cordialement
Ali
Merci Ali pour ton témoignage qui fait référence à "la légèreté de la plume" et au "poids des coups". Je suis en train d'écrire le troisième Nathan Love qui devrait sortir en février 2010 (la moitié du manuscrit est écrite). Ces romans me demandent plus de temps que les autres car ils nécessitent beaucoup de recherches, des voyages et du temps pour écrire une histoire ambitieuse qui tienne la route sur 700 pages. C'est pourquoi j'alterne avec des romans plus courts et disons, moins planétaires. Ce sera ainsi le cas de mon prochain thriller "EVANA IV" qui sortira en février prochain et dont l'action se passe uniquement en France.
Amitiés
Philip
Je peux comprendre que ca prenne du temps. J'ai en tout cas hate de le lire. Sinon vous auriez des conseils concernant des lectures éventuels?
J'aurai aimé vous écrire sur une adresse email mais je lai pas trouver, je me suis rabattu sur les commentaires du blog.
Cordialement
Ali
hi ou kopun ka
punaise, la prononciation faut que j'y retourne
700 pages mazette
alors plus de casting fatal mais de l'evian4
sinon rien en lecture
faut lire du andrew vachss alors ! ! !
a peluche de noel
Pour "hi" c'est bon. En revanche, il faut que tu retournes en Thailande, ami Pampa, car "kop kun Ka" signifie merci quand c'est une femme qui parle. Donc, à moins que tu ne te sois fait opéré, il faut que tu dises "kop kun krap". Mais, comme je l'ai dit, cela signifie merci. Si tu veux dire "hi" en thaï, dis "Sawadi Krap". Pour la prononciation, faudra s'accrocher puisqu' un même mot a cinq tons et donc 5 significations différentes. Bon, c'est pas tout ça, mais tu m'as donné envie de repartir avec tes conneries...
Sawadi Krap (ça veut dire aussi au revoir)
je le savais je le savais :)
un peu qu'il faut que j'y retourne...
en trois semaines j'ai eu juste un aperçu de ce merveilleux pays
je vais laisser nathan y aller d'abord
les gosses sont trop petits
pampa donner d'envie de voyager
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