Monday, May 19, 2008

La Cambuse versus la Croisette

La douzième édition de la Cambuse du Noir (festival du polar de Valence) vient de refermer ses portes. Certes, il y a eu moins de fréquentation qu’à Cannes, moins de marches à monter, moins de paparazzi, mais il y a eu autant de nuages noirs et de stars. Et surtout beaucoup plus de chaleur humaine que sur la Croisette. Alors du coup, je me fends d’un Cambuse Hall of Fame :

Je commence par le grand Ayerdhal qui s’est investi dans l’organisation du salon, un écrivain aussi doué qu’humain, un rebelle un vrai, un mec bien comme on n’en fait peu, et qui est en train de nous préparer un choc littéraire pour 2009.
Alain, libraire libre qui sait recevoir, aussi bien les auteurs que leurs lecteurs, un sens de l’accueil dont on peut jouir quotidiennement en allant au « Baz’Art des Mots » à Hauterives.
Cladie, fidèle lectrice shamanique et ancienne chroniqueuse du Journal du Polar, qui est train de monter sa maison d’édition.
Pampa, ami lecteur et parasiteur de mon blog, qui a déboulé sur mon stand avant d’attaquer courageusement ses courses à Leclerc, pour m’offrir des bouquins de Thomas Day et son album des Unwalkers que je suis en train de kiffer grave (et aigu) en écrivant cette kronik. Merci Dominique.
Hervé Jubert, fantastique auteur qui nous montre qu’il n’y a pas qu’Harry Potter dans la vie des Djeuns.
Catherine Fradier pour laquelle il faudrait inventer un mot signifiant « collectionneuse de prix littéraires » et qui est venue rafler à la Cambuse celui du polar derrière les murs.
Jean-Claude, libraire résistant balayé par l’occupant mais qui restera toujours dans la mémoire des auteurs de polar qui ont défilé sur ses rayons.
Corinne et Jacques de la Noir’Rôde aussi indispensables à un festival de polar qu’une chorale à une messe ou qu’une vache à un train.
Patrick Bard en escale à Valence, entre deux voyages, entre mots et photos, entre « Le chien de Dieu » et le Guatemala.
Gilles Del Pappas, venu mettre une pointe d’accent marseillais sous le ciel gris de Valence, en compagnie de ses « Cent femmes » et de son « Indien Blanc » que je vous recommande chaudement.
Pierre Hanot, le poids les mots, le choc du rock, une animation à lui tout seul.
Marin Ledun venu dédicacer son « Marketing viral » qui devrait en empêcher quelques-uns de dormir.

J’en oublie mais tant pis, il fallait venir à la Cambuse pour avoir la liste complète. Je finis d’écouter « Killer pulsion » et je me remets au travail, avant de vous retrouver à la Comédie du Livre de Montpellier dans quinze jours.

1 Comments:

Blogger pampa said...

hello

yeahhhhhhhhhhhhhhhh
grand bonhomme que ce M. ayerdall que j'ai eu le plaisir de découvrir à valence alors qu'il vivait a 15 klm de chez moi.......
un bon festival ou salon, ou j'aurai aimé rester plus, mais l'appel du leclerc était plus neccessiteux.....
accompagné gentiment par mon fils je me suis fendu d'une montre de ben 10 pour voulant partager ma joie d'avoir passé un super moment à la cambuse, grace à M. leroy, M. bard, M. ledun et bien sur M.ayerdall

BRAVO à tous ces auteurs pour leur gentillesse leur convivialité, et comme dirait eddie, "et surtout j'espere que je n'oublie personne, leche bottes blues je suis le leche bottes blues"

bon phillip c'est pas tout cela, mais au boulot, je veux lire du leroy bordel :)

Ps j'ai pas besoin de vous rappeler que phillip est un gas exceptionnel (leche bottes blues.....

12:48 AM  

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